GuideTomo

Une coupe de champagne, Loederer. Les clients sont au musée national.

  Le Japon est un pays de Sake: alcool du riz.  Depuis toujours, les Japonais buvaient du Sake.  Quant on est heureux, en joie, ou bien malheureux, même au milieu d'une calamité, le Sake était avec les Japonais.  Sake apaise la fatigue et console la douleur, et nous donne de l'énergie pour demain. Le Japon est un pays de Sake.
  VCS09 (vidéo clip singers) composé des guides, vous montre comment on peut savourer et apprécier le Sake en chantant cette fameuse chanson de Sake de douze mois. A vous de voir (boire).
 

Sake à boire au Japon

   Lesquels préféreriez-vous, les crottes de chiens ou les crottes de daims?  Au Japon à Nara, dans le parc où il se trouve le Grand Bouddha, nous avons un drôle de confiserie qui s'appelle "Crottes de daim": Shika-no-Fun. Or en France, vous avez, à l'est d'Orléans à Montargis, les crottes du chien de Montargis.

http://www.naraken.jp/eshop/kubota_syouten/index.html

http://www.douceurs-montargis.com/specialites-montargis.htm

   Les crottes étaitent toujours et sont encore la spécialité française surtout sur les trottoirs de Paris. Les crottes en France, elles n'en manquent pas. Il y en a entre autres des crottes de nez, des crottes de bisques et bien entendu, des crottes de bonbons.

   Mais les Français mangent d'autres drôles de choses. Ils sont très gourmands. Ils mangent par exemple des grenouilles, toutesfois seulement des cuisses. Ils mangent aussi  "couille d'âne".  Vous ne connaissez pas ces fameux Oeufs à la couille d'âne?

http://cuisine.journaldesfemmes.com/recette/305922-oeufs-a-la-couille-d-ane

Photos: ma nouvelle paire de chausseurs de mini-foot et mes camarades.

  A la jolie plage de Namiita de Ogatsu, je suis retourné pour trois jours. Cette fois-ci, c'est le nettoyage de la plage. Namiita était un endroit secret pour les touristes, car c'est une petite plage assez isolée, 100 minutes en voiture de Sendai. En été, les enfants de la région venaient se baigner.

  Sous le soleil brûlant, nous avons bien travaillé. Il y avait Elalia, jeune Française qui pratique Kendô, Ayano, Kyoko, Yuki-san et Kuma-san entre autres. Nous sommes de braves gaillards! Nous avons passé du sable avec des gravats au tamis. Le parking de la plage en était plein. Mais que c'est dur! Au bout d'une demie heure, je transpirais à grosses gouttes. 

  A la fin de la deuxième journée, au moment où on quittait le site en mini-bus, deux habitants sont venus et nous ont remerciés en se penchant profondément. "Venez se baigner l'été prochain à cette plage! " , un vieux monsieur a dit. C'est ce que tous les participants bénévoles souhaitaient de tout coeur.

  Photos: avec Elalia; plage de Namiita;devant l'hôtel de Akitsu, la source thrmale où on a logé; au centre de Ogatsu un autocar qui se trouvait en haut d'un batiment

A un petit hameau qui se trouve dans le quartier de Ogatsu, de la ville de Ishinomaki, dans la préfecture de Miyagi, on débarrassait des gravats. En face, la mer se trouvait incroyablement calme. Des gravats, des débris, des décombres... en effet, c'est tout un mélange de terre, de la boue, des verres cassés(dangereux!), des morceaux de bois déchirés, des pierres, des bétons en morceaux, et, de temps en temps des souvenirs des habitants disparus comme photos decolorées ou bien de petits jouets des enfants.

Mais nous, comme bénévoles, nous n'avons pas de temps d'être mélancholiques, car il y a tellement de gravats à débarasser. Dans cet hameau qui comprenait 24 maisons, il n'en reste que 2 maisons qui gardent la forme de l'extérieur. C'est dur de travailler avec cette chaleur. Mais on avait de la chance car il n'y avait pas encore beaucoup de moustiques ni de mouches. Près du port de Ishinomaki, dit-on, s'ajoutent l'odeur de poissons pourries et l'odeur de quelque chose de chimique dont on ne sait quoi.

On n'osait pas s'adresser la parole aux habitants(survivants) car on ne sait pas quoi dire. Même le mot "Ganbarô"(Du courage) devrait sonner trop superficiel. Un vieux monsieur parlait enfin juste avant la fin de notre travail à un de nos membres à la voix basse. Il y avait une vieille dame qui s'est bien évacuée après le séisme. Elle s'est retournée à sa maison pour reprendre des affaires qu'elle a oubliées. Or, des tsunamis sont arrivés. On ne l'a pas retrouvée...nous avons partagé cet épisode.

En une journée avec mes deux camarades, je suis seulement arrivé à nettoyer environ 20 mètres carrés. J'en étais assez content. C'est à chacun de penser; ou bien ce n'est qu'une goutte d'eau dans l'océan, ou bien les petits ruisseaux font les grandes rivières. En tout cas, au nord du Japon, au long de la côte de l'océan Pacifique sur 400 kilomètres de longueur, il y a des inombrables endroits comme ici, et autant d'épisodes tragiques.