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18 novembre 2017 6 18 /11 /novembre /2017 09:42
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23 mars 2017 4 23 /03 /mars /2017 01:46

Kusama Yayoi est une artiste d'avant-garde. Elle est la reine de pois. Elle est folle à double sens, car dans la journée elle peint follement avec une extrême concentration, et au soir elle rentre chez son domicile permanent, qui est un hôpital psychiatrique.

Ses œuvres plus récentes sont actuellement exposées à The National Art Center Tokyo (nouveau musée national) avec d'autres tableaux, d'objets, d'installations et de vidéos (jusqu’au 22 mai). J'y suis allé deux fois. C'est une grande rétrospective, mais ce n'est pas définitif. Car, Madame Kusama continue toujours à peindre. A l'âge de 87 ans. Quelle vie !

La série la plus récente qu’elle poursuit depuis 2009 s’intitule <My Eternal Soul (mon âme éternel)>. La plupart des tableaux sont en forme d’un carré de 194 centimètres sur 194 centimètres. Elle peint en acrylique de divers motifs sur un fond monocouleur. 130 tableaux qui sont sélectionnés sur 500 qu’elle a déjà terminés sont magnifiquement exposés dans la salle principale. C’est épatant. On y entend le cri silencieux de l’âme de Kusama.  http://kusama2017.jp

 

 

 

 

 

 

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5 septembre 2016 1 05 /09 /septembre /2016 04:08
Vol de mon sac à Paris

Le récit du vol de mon sac avec mon passeport, mon téléphone portable et mes cartes bancaires. Ce n'est pas une blague.

C'était au soir du 6 juillet, nous mangions au restaurant péruvien <Latinogourmand>, 233, rue de La Fayette. Nous y sommes entrés vers 20 heures, et nous nous sommes installés à l'intérieur à la table près de la fenêtre à côté d'un mur. Nous avons commandé deux hors-d'œuvre: un guacamole et un carpaccio de poisson et deux entrées: un lomo saltado et un plat de viande je ne me souviens plus de laquelle, et deux bières péruviennes suivies par une bouteille de vin rosé chilien. À notre table, nous étions face à face.

Derrière moi à un moment donné, il y avait un mec assis seul. Assez gros, un peu chauve, avec la chemise bleue et blanche. Il avait l'air d'un Sud-Américain, c'est ce que la serveuse nous a dit plus tard.
Après avoir demandé l'addition vers 22 heures, j'ai sorti mon petit porte-monnaie qui se trouvait dans ma sacoche pour payer ma part. J'ai passé un billet de 50 euros à Naomi, et j'ai remis mon porte-monnaie dans mon sac que j'ai posé sous la table par terre entre mes jambes comme au début.
Mon sac contenait mon passeport, mon iPhone 6, l'appareil photo canon 70 D, un trousseau de clefs pour l'appartement et mon portefeuille noir en cuir qui peut être plié en deux. Dans mon portefeuille, il y avait de l'argent liquide, mon permis de conduire japonais, ma carte de sécurité sociale, ma carte de fidélité de Karaoke, entre autres.
Après le règlement, Naomi est allée aux toilettes qui se trouvent au fond du restaurant. Je l'attendais à table. Quand elle est revenue, je me suis levé pour partir avec elle, et c'est à ce moment-là que je me suis rendu compte que mon sac n'est plus là. Le mec qui était derrière mon dos avait disparu.
À cette heure-ci, vers notre paiement, il n'y avait aucun autre client à part nous et ce mec dans ce restaurant. Je n’avais pas accordé d’attention au comportement de ce mec car il était complètement en arrière de moi. La serveuse, vêtue d’une jolie robe orange, a dit qu'il était entré tout seul, qu'il n’avait pas commandé le repas, mais seulement une boisson et qu’il était parti en payant cash. L'installation de la vidéo de surveillance n’existe pas à l'intérieur de ce restaurant.
Quelle surprise! c'est facile de le dire, mais c'est difficile d'accepter ce qui m'est arrivé pendant quelques premières heures en état de choc. Maintenant que je vais mieux, je vous prie de ne pas me demander pourquoi je portais tant d'affaires avec toi moi, car c'est ce que je me demande déjà.
Heureusement que j'avais une photocopie de mon passeport laissée dans l'appartement.
Pour me donner le courage de vivre, j'ai visité le lendemain Grand Train avec Valérie et Patrick. Après avoir vu ce graffiti artistique et des trains d'époque, nous avons bu une bière. La vie continue!

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24 mars 2016 4 24 /03 /mars /2016 14:32
Sakura 2016

La saison de Sakura, le cerisier, est en train d'arriver.

Au Japon, depuis toujours, l’on redoute et admire la nature. J’aimerais vous signaler d’abord cette fameuse expression de quartette, « Ka-Chô-Fû-Getsu » 花鳥風月, la fleur, l’oiseau, le vent, et la lune. Ils étaient, et sont toujours, des thèmes favoris dans la littérature japonaise et dans la vie des Japonais.

Ensuite, vous trouverez une autre devise, variation en trio « Setsu-Getsu-Ka » 雪月花, la neige, la lune et la fleur, qui sont tous les trois les symboles de la beauté sublime. En ce qui concerne les fleurs et les arbres, tous les Japonais connaissent ce slogan aussi en trio « Shô-Chiku-Bai » 松竹梅, le pin, autrement dit « Matsu », le bambou, « Take » et le prunier, « Ume ». Car « Shô-Chiku-Bai » est aussi une marque de saké. Je la connais, moi, au moins. Il existe aussi «Kiku-Masamune » 菊正宗, comme marque de saké, dont la particule « Kiku » veut dire le chrysanthème. Je la connais aussi, cette marque, bien sûr. Le chrysanthème est la fleur des morts comme en Occident, mais il signifie en même temps le blason de la famille impériale. Ruth Benedict, anthropologiste américaine a utilisé la combinaison en duo de Le Chrysanthème et le sabre pour caractériser la société et la culture japonaise.

Mais où est-ce bien donc le cerisier ?

Le cerisier au Japon, c’est spécial, c’est à part, c’est solo.

La mention sur le cerisier se trouve déjà dans le Nihon-Shoki rédigé en 720. L’Empreur Jito a visité le mont Yoshino pour apprécier des cerisiers à l’époque. Aujourd’hui, il y a plus de 100 variétés de cerisiers sauvages et plus de 200 variétés de cerisiers horticoles dont la plus célèbre est « Somei-Yoshino ». La plupart des cerisiers du Japon ne donnent pas de fruits. Non. Plus précisément, ils produisent des fruits, mais comme ils sont tout petits qu’ils ne sont pas reconnaissables.

Chaque année, des cerisiers fleurissent au printemps et nous montrent de beaux paysages. Au début de mars, l’agence de la météorologie annonce la prévision de l’avancement du front de floraisons « Sakura-Zensen » 桜前線, qui montre en principe des dates probables de commencement de la fleur. La floraison dépend surtout de la température moyenne de la journée qui devrait être au-delà de 10 degrés. Quand les cerisiers fleurissent, il n’y a pas de feuille. Des feuilles vertes ne viennent qu’après la floraison.

Ainsi, en pleine floraison, l’on ne voit que des pétales rose-blanches qui forment une masse aux jardins, en montagne, et aux bords de rivière. Du début jusqu’à la floraison complète, cela prend à peu près une semaine. Et cette phase suprême ne dure qu’environ 5 ou 6 jours. En plus, s’il y a un moindre vent pendant ce temps-là, des pétales s’envolent facilement. Fini ! La vie de fleurs de Sakura est vulnérable et éphémère, comme notre vie. Il n’y a pas d’éternité pour ce genre de beauté. C’est-à-dire, c’est beau puisque cela se périme. L’accumulation de cette beauté, c’est donc juste avant la fin de la vie : « Sakura-Fubuki » 桜吹雪, le tourbillon de pétales de cerisiers. Dans le cinéma japonais, beaucoup de héros meurent dans Sakura-Fubuki.

Comment est-ce qu’on peut apprécier le sakura sans mourir au tourbillon de fleur ? Il y a plusieurs façons.

Positions : debout, en marche, assise.

Actions : contempler, composer des poèmes, chanter, manger des bentos, boire du saké

Tout est possible excepté de casser une branche. Mais ce qui est important, c’est de passer pas mal de temps avec des sakuras, de se mettre dans la scène pour mieux sentir l’ambiance. La fleur sakura donnait beaucoup d’inspirations aux artistes depuis longtemps ;

OnonoKomachi, poète du 9e siècle, a composé ce poème en forme de waka :

花の色は移りにけりないたづらに わが身世にふる ながめせしまに

小野小町(古今集、9世紀)

La couleur de sakura s’est éteinte en vain pendant la pluie printanière, comme ma beauté s’est éteinte pendant que je paressais.

On la considère comme une des plus belles poètes de l’époque.

Et l’on chantait à l’école au printemps cette chanson Sakura qui date de l’époque d’Edo :

さくら さくら 野山も 里も 見わたす限り

かすみか雲か 朝日ににおう

さくら さくら 花ざかり

「さくら」(日本古謡、江戸時代より)

Sakura, Sakura, ( Des cerisiers ), ( ils fleurissent partout ) en montagne, en campagne, à perte de vue. (Ils sont) comme des brumes, comme des nuages. Ils sentent au lever du soleil. Sakura, sakura, en pleine floraison !

Mais quel est l’angle idéal duquel l’on apprécie le sakura ? Beaucoup de Japonais ne s’en rendent compte pas, mais ils l’exercent sans le savoir. C’est, d’en bas. Lever les yeux vers le ciel bleu à travers des pétales de sakura, c’est essentiel. Pour cela, il faudrait absolument s’asseoir par terre. Chez nous, quand l’on est assis par terre avec des amis, c’est la fête. Avec des cerisiers, l’on mange des bentos spéciaux «HanamiBento» 花見弁当, et boit du saké spécial «HanamiZake» 花見酒. Eventuellement on chante. Parfois, l’on oublie même de lever des yeux pour apprécier le sakura.

(repris partiellement de mon livre "Guide Tomo Japon")

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20 novembre 2015 5 20 /11 /novembre /2015 01:19
Paris-Tokyo

Une lecture qui relie Paris et Tokyo. Je relis "Paris est une fête" de Hemingway dont les dernières phrases sont de ;

«Paris valait toujours la peine, et vous receviez toujours quelque chose en retour de ce que vous lui donniez. Mais tel était le Pris de notre jeunesse, au temps où nous étions très pauvres et très heureux.»

Je passe ensuite à "Tokyo mis en scène" d'Adrien Gombeaud (Ciné voyage, 2015) qui venait de sortir.

«Tokyo est bien cette ville où se mêlent le vrai et le faux. Une cité muliticolore en demi-teintes. Une ville, surtout, qui ne connaît pas de centre-ville, de lieu vers lequel convergent les rues et les regards. La capitale du Japon n'est qu'une agrégation de quartiers, autant de villages, de petites villes à l'identité et à la personnalité changeantes. On peut pourtant s'y attacher. Et même, comme Kitano, l'aimer à en mourir. »

Voici mon amour qui se partage entre Paris et Tokyo.

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22 août 2015 6 22 /08 /août /2015 15:51

La fête de Yosakoi-matsuri qui se tient le 10, le 11 et le 12 août chaque année à Kôchi, et une des plus énergétiques et extravagantes au Japon. Elle était au début , il y a environ 60 ans, un rassemblement des danseurs qui dansaient plutôt traditionnellement sur la même partition Yosakoi-bushi, la chanson folklorique de cette région. Aujourd’hui, avec la réglementation quasi libre, la fête est devenue un énorme concours de danse collective. Il existe quand-même quelques règles à observer; 1) il faut continuer à avancer en dansant avec des Narukos (variété de castagnettes) à deux mains, 2) il faut utiliser au moins une partie de la chanson originale, 3) le nombre maximal de danseurs de chaque groupe ne doit pas dépasser 150. A part cela, tout est libre: la chorégraphie, le costume, le maquillage...Un des prix d’or a été attribué en 2015 à ce groupe Daiamond-Dining de style Kawaii. J'ai seulement visité le bureau de documentation cette fois-ci, mais j'ai envie d'être sur place pour l'année prochaine.

https://youtu.be/2z18DGDop1

La fête Yosakoi
La fête Yosakoi
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26 juillet 2015 7 26 /07 /juillet /2015 09:02

C’est d’aller tout de suite aux toilettes dans la salle de livraison de bagages à l’aéroport de Haneda pour pas seulement satisfaire ses besoins, mais aussi pour se familiariser avec la technologie de toilettes japonaises. Ici, bien indiqué le mode d’usage en anglais.

Ce qu’on doit faire en arrivant à TokyoCe qu’on doit faire en arrivant à Tokyo
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24 juillet 2015 5 24 /07 /juillet /2015 11:04

Après un spectacle au théâtre Déjazet, c'était ma dernière soirée en France avec mes collègues à nouveau, au restaurant <Les Tantes Jeanne> dans le 18ème arrondissement.

Le spectacle <Rue de la Belle Ecume> m'a beaucoup plu. Il s'agissait des chanteurs de chansons comme Georges Brassens, Barbara, Yves Montand, Jacques Brel...mais on ne chante pas leurs chansons. Toutes les chansons chantées étaient de nouvelle création. Et on évoque ces chanteurs par la parole ou par de petites mélodies d'interlude. Il y avait beaucoup de sous-entendus. Il fallait d'abord connaître des chanteurs et leurs chansons. Le directeur musical Roland Romanelli, qui était au piano et à l'accordéon, jouait impeccablement. Ça m’a rappelé le récital de Barbara que j’ai vu il y longtemps. Il jouait avec Barbara.

Chez Les Tantes Jeanne, ils proposent de la viande de différentes régions. Il y avait même un Wagyû ! Nous avons commandé les Côtes de bœuf d’excellence avec une bouteille de rose et une bouteille de Bourgogne et encore une bouteille de Bordeaux (photo). Quel délice !

La dernière soiréeLa dernière soirée
La dernière soiréeLa dernière soirée
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14 juillet 2015 2 14 /07 /juillet /2015 10:31

Jours 11 et 12 étaient des journées de montée et de descente. Nous sommes montés sur le toit de l'Arc de Triomphe pour avoir une vue, et nous avons pris un bateau de croisière du Parc de la Vilette jusqu'au port de l'Arsenal (Bastille) en passant par le Canal Saint Martin. Au Canal de l'Ourcq il y avait des péniches. Vers la Seine, il y avaient des écluses pour descendre la dénivlée de 26 mètres. Nous sommes passés en dessous de ce pont où Amélie lançait des cailloux au début du film <Le fabuleux destin d'Amélie Poulain>. Le lendemain matin nous avons pu retrouver cette fameuse épicerie de ce film dans le quartier de Montmartre. Nous sommes aussi montés en haut de la Basilique du Sacré Cœur pour avoir une autre vue avant de termminer avec ce Moulin Rouge. Vive Paris! Ce soir j'espère voir le feu d'artifice du 14 juillet.

à Paris, la montée et la descenteà Paris, la montée et la descente
à Paris, la montée et la descenteà Paris, la montée et la descente
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9 juillet 2015 4 09 /07 /juillet /2015 09:05

Des cris stridents de mouettes m'ont réveillé à l'aube à Trouville en Normandie. Il ne faisait pas beau hier, mais j'ai fait une grande boucle sur Trouville-sur-Mer et Deauville en partant du marché de Trouville et passant à côté de l'Hôtel Normandie, du Casino de Deauville et de la Pisine Olympique pour arriver jusqu'aux <Roches Noires> où des écrivains comme Margueitte Duras, Marcel Proust séjournaient. On a aussi pris un bac pour traverser la bouche de la rivière qui sépare ces deux villes: Deauville-Trouville.
C'est bien dommage que la battrie de mon appareil Canon EOS M3 tout neuf est comlètement morte. J'ai laissé mon chargeur à Paris. Ces photos sont donc de mon portable.
Le marché m'a beaucoup impressioné. des poissons comme des soles, des maquereaux étaient de fraîcheur remarquable. On a osé goûter des huîtres en choisissant des plus petites que d'habitude, des numéro 2 au lieu de zéro (plus le nombre est grand, la taille plus petite).
Je n'ai pas pu me présenter à la boite <Le Chic> qu'on m'a conseillé car il faut y aller après une heure du matin (ça c'est français!) et j'étais fatigué.
Aujourd'hui je comte partir en quête de bon calvados, une des spécialité de cette région. Pourquoi? Eh bien ils ont une grande Encyclopédie de Calvados. Alors par quelle lettre commence-t-elle cette Encyclopédie? La réponse est ni par A (ABC) ni par C (Calvados)...c'est par E (Encyclopédie).

Jour 7, à la recherche d'un trou normand  Jour 7, à la recherche d'un trou normand
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